Agence De L'Odet

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Financement d'un bien immobilier \u00e0 Landudec : le pr\u00eat \u00e0 110 % est-il toujours d'actualit\u00e9 ?

Parmi les offres de financement immobilier à Landudec, le prêt à 110 % intrigue du fait de sa rareté. Certains emprunteurs continuent pourtant d’en bénéficier alors que pour la grande majorité des candidats, ce crédit reste inaccessible. Existe-t-il toujours un moyen de le décrocher ou est-il devenu un mythe ? 

Qu’entend-on par prêt à 110 % ?

On le qualifie aussi de prêt sans apport, car il est attribué aux personnes qui ne disposent pas d’économies à investir dans le projet. Ce sont celles qui veulent devenir propriétaires sans aucune forme d’épargne. Même si cela paraît impossible, avec le prêt à 110 %, ce rêve devient accessible. Pour cause, en plus de couvrir la totalité du prix d’achat du bien, la banque rajoute un capital équivalent à 10 % de ce prix pour que vous puissiez aussi payer les frais annexes inhérents à l’acquisition. On parle notamment des frais de notaire, des frais d’agence, des frais de courtage…

Le prêt à 110 % : pour qui ?

Même s’il paraît très avantageux, il est aujourd’hui réservé à une minorité de personnes. Parmi elles, on retrouve surtout des investisseurs locatifs. Depuis 2023, ce financement est systématiquement refusé aux particuliers qui veulent acheter une résidence principale, et ce, même si une fois toutes leurs charges déduites, ils disposent d’un reste à vivre important. 

Pourquoi le prêt à 110 % devient-il rare ? 

La banque exige un apport personnel d’au moins 10 % aux emprunteurs pour qu’ils contribuent à l’achat, mais pas uniquement. Si jamais l’emprunteur n’arrive plus à rembourser son crédit, l’établissement peut saisir le bien acquis et le mettre en vente au prix du marché. Il dispose alors d’une somme suffisante pour récupérer le capital restant dû avec les intérêts. En l’absence d’apport, la banque perd les 10 % supplémentaires accordés. Pour réduire ce risque, le prêt à 110 % devient très rare. C’est même le Haut conseil pour la sécurité financière (HCSF) qui a émis la recommandation de limiter ce financement à l’avenir.